Jeanneadebats / is on Nostr

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Last Notes

2024-11-10 18:17:41

Your Body, my choice
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2024-11-04 04:55:19

(Il y a des textes dont on est contente.
Déjà parce qu'il y a des blagues dedans et qu'on n'aimerait pas qu'elles se perdent "comme des larmes dans la pluie."
Alors voilà mon discours de réception de la médaille de la Ville de Nantes, parce que c'est un jeu, parce qu'il faut chercher.
Solutions la semaine prochaine 🙂 )
1/1
Chers et chères représentants et représentantes de la ville de Diaspar... Non... Trantor... non pardon, Nantes, chers et chères festivaliers et festivalières, chers et chères modérateurices, chers et chères bénévoles, chers et chères auteurs et autrices, chers et chères scientifiques, chers et chères amies, et bien sûr, chers et chères membres de l’équipe technique sans qui tous ces gens ne sauraient où aller...
je vous propose de jouer à un jeu.
Je vais faire semblant de vous tenir un discours de remerciement, et vous, vous traquerez dans ces mots pas moins de 26 références d’Imaginaire que j’y ai insidieusement et perfidement glissées.
Il y a huit ans, Ugo Bellagamba mon prédécesseur, est venu me voir en me disant « Salut Choupette, ça te dirait de te lancer dans un boulot de dingue qui te dévorera, toi et au moins un de tes livres par an ? Mais ce sera pour la plus grande gloire de la science, de la fiction et de la science-fiction ! »
J’ai dit « Oh oui, Toto ! »
Et je l’ai suivi sur mon petit vélo.
Il m’a dit aussi :
« Tu sais, c’est un énorme paquebot les Utopiales, il faut bien tenir la barre. »
Ce n’est pas un paquebot, Ugo.
C’est une raffinerie géante, une usine à gaz spatiale dont le directeur ou la directrice artistique n’est que le fanion planté en haut de la cheminée et personne ne l’entend crier.
Et chaque membre de l’orga, permanent comme bénévole, est le vaisseau tout entier, un égrégore, une conscience partagée, comme si nous étions les fragments d’un esprit commun totalement dédié à l’imaginaire.
Ou alors, c’est un jardin où chaque sentier bifurque pour déboucher dans une section différente de la bibliothèque de Babel et sur tous les rayonnages nous attend un orang-outang menaçant qui nous lance des « ook » furibards.
J’ai donc suivi Hugo, et Roland, et Marie, et Gilles, et Fred, et Sam, et Manfred, et Florian, et Marie-Adélaïde, et Xavier, et Axelle sur mon petit vélo. Avec mes vestes à fleurs, alors que les nœud papillons, c’est mieux.
Mais il est fort dangereux de sortir de chez soi, car une fois qu'on prend la route, on ne sait jamais jusqu'où elle nous mènera.
Et quelle route nous avons empruntée ensemble à chaque nouvelle édition des Utopiales !
Ma mission de huit ans : explorer de nouveaux domaines scientifiques étranges, découvrir de nouvelles têtes, d’autres littératures, d’autres civilisations et, au mépris du danger, considérer l’inconnu.
Il vint des moments où il fallait choisir entre ce qui était facile et ce qui était juste. Nous avons chaque fois essayé de savoir ce qui était juste,
même lorsque cela demandait plus de courage.
Ensemble, nous avons bâti quelque chose de rare, de durable.
Ensemble, nous avons réaffirmé que les besoins du plus grand nombre l'emportent sur ceux du petit nombre. Nous avons toujours agi dans l’intérêt collectif, pour construire et faire vivre cet espace d’Imaginaire, d’équité et de liberté.
Il y eut des instants de doute, mais nous avons agi toujours.
Fais-le ou ne le fais pas, il n’y a pas d’essai.
Il y eut des moments où la peur aurait pu nous arrêter. Mais nous savions que nous ne la laisserions pas faire car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale.
Et je suis ici aujourd'hui parce que nous l’avons affrontée ensemble, cette peur, sans jamais détourner les yeux. Nous l’avons regardée passer à travers nous, et lorsqu'elle est partie, il ne restait plus rien… rien que nous, prêts à avancer.
Huit ans s’en sont allés et me voici devant vous, remplie d’une immense gratitude pour cette aventure que nous avons vécue côte à côte.
Aujourd'hui, je me retourne, et je réalise à quel point ces années ont été marquées de moments inoubliables.
Je me présente devant vous sans peur, parce que je n'oublie pas, je n'oublie pas que ce qui m'amène ici, ce n'est pas tant le chemin qui se trouve devant moi, que le chemin qui se trouve derrière moi.
Je n'oublie pas que depuis l’an 2000, depuis tant d’éditions, depuis près d’un quart de siècle, nous sommes de ceux qui font vivre la Science-fiction.
Je n’oublie pas non plus, ce qui importe le plus : nous sommes toujours là ! Le peuple de science-fiction, si cher à deux amis, deux auteurs immenses, Yal Ayerdhal et Roland C. Wagner, aujourd’hui disparus, est toujours là.

2024-10-02 05:36:05

- reply

@npub18ck…0n5v OMG
X_x
(Non j'ai rien donné hein ? J'aime pas qu'on m'explique que si ça va pas c'est la faute aux lecteurs ^^)

2024-10-02 05:36:05

- reply

@npub18ck…0n5v OMG
X_x
(Non j'ai rien donné hein ? J'aime pas qu'on m'explique que si ça va pas c'est la faute aux lecteurs ^^)

2024-08-19 06:58:09

C'est parfois compliqué de gérer ces salopards que de toute ta vie, t'as jamais pu les encadrer et qui, le jour de leur mort, emportent tout de même avec eux un bout de ta jeunesse...
Comme si c'était leur toute dernière saloperie... pour la route. ^^

2024-08-05 09:48:37

"Une femme" a encore frappé.
Avoir l'or et un nom quand son mec a le bronze et chouine, ce serait trop quand même :
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2024-07-03 18:35:13

4 MECS s'apprêtent à parler ensemble de l'avenir du pays.
4 MECS.
La France, ce boy's club.
C'est INSUPPORTABLE.

2024-06-23 06:53:45

Michel Onfray vient d'accuser publiquement les professeurs de ce pays de ne pas enseigner le programme des lycées et collèges.
(pas enseigner la shoah, pas faire lire Primo Levi,etc etc)
Je demande aux syndicats de l’Éducation nationale de porter plainte pour diffamation contre Michel Onfray.

2024-06-13 03:55:43

J'adore quand les droitards nous disent ce qu'est la "bonne gauche", c'est aussi rigolo que les mascus qui tiennent tant à nous apprendre ce qu'est le bon féminisme*. ^^

2024-02-18 07:11:52

Donc dans l'académie d'Aix Marseille, on a demandé à des collégiens ce qu'ils pensaient de l'uniforme et de voter dans ce sens.
-Résultat :
75/100 de votants
le "non pas d'uniforme" l'emporte avec 66/100 des voix.
Que croyez-vous qu'il arriva ?
"Le vote pour l’administration, n’enterre pas l’expérimentation. « Un travail sera mené avec les élèves afin que le projet grandisse dans l’esprit de chacun », se projette le rectorat de l’académie d’Aix-Marseille"
(Source : Le Monde, 16/02/24)
On voudrait apprendre aux élèves que leurs votes ne servent à rien et que leur opinion on s'en torche soigneusement comme Gargantua avec ses poussins, qu'on ne s'y prendrait pas autrement
Soupir.
Démocratie à la française, bonjour *
*Et dans ton cul.

2024-01-15 07:24:08

J'en ai marre, mais marre de chez marre de chez sa mère en kilt du futur de la mort de chez marre....
de voir écrit "absentéisme" (même par des gens qui soutiennent les profs) lorsqu'on parle de :
-- arrêts maladie
-- stages
-- convocations pour examen
-- Aller enterrer un proche
-- Garder des gosses malades
-- Grève (oui c'est un droit, qui se paye d'une journée complète, donc museau)
Et cerise sur le gâteau :
-- Congés maternité.
(parce que oui dans une profession à 80/100 féminine, le congé mater, figurez-vous c'est fréquent )
(ben vous n'avez qu'à valoriser la profession assez -- parce que une profession féminisée, c'est une profession dévalorisée -- mais le féminisme ça sert rien, hein ? * -- pour avoir plus de gens non concernés par la gestation)
L'absentéisme, c'est :
-- aller boire des mojitos aux Maldives
-- Jouer à GTA XXXXXVVVV° sur sa PS au lieu de se cogner Boucherie 14** un vendredi à 18h
-- Aller faire son jogging
Dites :
ABSENCES, bordel à roulettes !
* oui je sais, je m'éparpille un peu.
** Ref : Wilt 1,2,3 de Tom Sharpe

2024-01-13 08:24:04

Pendant que notre Ministresse à nous qu'on a encense (au sens strict du terme aussi) l’École Alsacienne et Stanislas, ses services essaient de flinguer (pour la énième fois) le Lycée Autogéré de Paris (XV°).
Le LAP, c'est :
250 élèves/25 profs/ un bâtiment.
Et c'est tout :
tout, de la maintenance à la cantine est géré par ces 275 personnes.
Il en coûte donc 25 salaires de profs à l'EN par an.
(et peut-être la location du bâtiment, mais selon toute probabilité, il appartient à la Région).
Une paille face aux subventions de Stan ou l'École Alsacienne.
C'est un lycée qui prépare au bac, cependant les élèves qui s'y retrouvent sont des élèves hors normes que le système global a laissés sur le carreau.
Certains de ces élèves ont le bac...
(et compte tenu du type de recrutement, chaque succès du LAP en vaut en 50 dans les lycées classiques, c'est pas une nouvelle scolarité, c'est du sauvetage en mer d'Iroise par une nuit d'hiver)
Mais surtout la plupart se trouvent eux-mêmes, trouvent d'autres manières de s'exprimer et d'être. Ils deviennent autonomes.
Il y a des drames, c'est vrai. Quand tu sélectionnes exclusivement une population désespérée, parfois tu ne peux pas vaincre le désespoir.
L'administration de l'éducation nationale feint aujourd'hui de l'ignorer et pour appuyer son flingage se base sur ses résultats "catastrophiques".
(ah les joies sulfureuses de la culture du chiffre de la Macronie)
Sauf que ce ne sont pas des résultats catastrophiques, ce sont d'éclatants succès face à l'adversité.
Merde , ça vous coûte quoi de laisser tranquille ces 275 personnes, au regard des gaspillages et mépris incroyables de l'EN ?
Le Lap, c'est une goutte d'eau dans l'océan du système, un espace minuscule de différence et de liberté.
Sauvons le LAP.
Signez la pétition.
https://chng.it/NqsSb7jYFT

2023-12-28 08:14:56

JE VEUX rencontrer cette femme mythique qui a fait fortune et est devenue une star en accusant faussement de viol un très riche et très célèbre homme blanc dont la carrière, pauvre bichon, a été ruinée ensuite.
Un nom.
Des noms.
Siouplé.

2023-12-09 08:34:59

Grosse fatigue
(Contexte : c'est vendredi après midi, je me lance dans la dissection rimbaldienne)
Moi :
-- Dans ce poème rédigé pendant la guerre franco-prussienne, Rambo... (pause) non Rambo ! (eh merde) ... Désolée les enfants, j'ai un coup de mou, là...
Lui1 (compatissant mais hilare, hilare mais compatissant) :
-- C'était pas votre guerre, madame....

2023-11-17 08:07:06

Rétribution
Donc avant hier, je quittais mon lycée en voiture , rejoignant la longue file de bagnoles qui croisent dans ce coin tellement fréquenté que c'est quasiment le seul de canarland dans un rayon de 50 bornes avec DES EMBOUTEILLAGES.
Bref, derrière moi une voiture blanche (et c'est tout ce que vous en saurez car je reconnais seulement les Ford T, les Jaguars et les Alpha Roméo, et un peu les Alpines Renaud) se met à me suivre. Dans le rétro, je croise un regard bleu et une brosse blonde qu'il me semble bien reconnaître, mais bon j'en ai des palanquées des comacs dans le coin.
La voiture blanche me colle. Me colle vraiment. C'est qu'elle va pas assez vite, mémère. Elle respecte la limitation de vitesse, elle cède le passage aux piétons et aux priorités à droite. C'est mal.
Au troisième piéton, premier coup de klaxon. La seconde protestation aura lieu au rond-point où j'ai le tort ultime de ne pas forcer le passage.
Puis c'est un festival sur la rocade parce que non, j'irai pas à 90, c'est limité à 70, mon gars et la route est bien mouillée. Comme il m'agace, (et en plus j'ai peur quand on me colle trop sur une route de ce genre) (sur une route tout court, si je réfléchis bien) je ralentis encore (oui je sais c'est mal).
Au rond-point, il me double (c'est super limite, une autre voiture arrivait mais il le fait assez lentement pour ne pas tout exploser) et au passage :
-- Eh connasse, quand on conduit comme une mamie , on reste à l'ehpad !
Je ne m'énerve pas, je souris assez putridement, parce que, à ce stade (et râce à la queue de poisson sur le rond-point) contrairement à lui, je l'ai reconnu moi.
Et au feu alterné. (y'a de putrins de travaux depuis 3 mois) , je me positionne en double (oui cherchez pas, on peut faire ça, y'a trois voies en fait) je baisse ma vitre droite :
-- Lulu, tu reviendras me dire ça en colle vendredi, OK ? Oui, même en BTS, on peut avoir des colles ... et des contraventions pour conduite dangereuse. Tu l'as depuis longtemps, ton permis ? Tu veux le garder ?
Il a ouvert la bouche comme un poisson hors de l'eau, j'ai redémarré à ce moment-là, très détendue...
Parfois, j'adore que la justice divine me donne l'occase de claquer le museau des chauffards en herbe.

2023-08-01 08:45:44

Le bon rouleau
Contexte :
Leika, chienne boborurbaine, comme la plupart de ses semblables aime déchiqueter des choses.
Notamment les rouleaux de PQ, éparpillables à l'infini sur un beau tapis rouge. L'extase canine, quoi.
Je lui montre un rouleau et je l'engueule :
-- ça, c'est non, Leika, tu as compris ?
(Faible secouage de panache blanc postérieur)
Je pars reposer le rouleau. Entretemps, quelqu'un est passé par là et en a entamé un autre..
Je reviens une heure après, un rouleau s'étale un peu partout autour d'un chien ravi.
Moi (furibarde) :
-- Mais c'est quoi, ça ?
(Faible remuage de panache postérieur, la bête ne semble curieusement pas coupable alors que tout la désigne)
Je file voir aux toilettes.
Effectivement.
LE rouleau, CELUI que j'ai interdit, va très bien. En revanche, apparemment il y avait un flou juridique pour l'autre.
Dans lequel ON s'est engouffré.
Je me vois brièvement en train d'interdire CHAQUE PUTAIN de rouleau entrant dans la maison...
mondieu, ces bestiaux sont procéduriers maintenant.